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Nos ressources naturelles intéressent toujours la France

Jeudi 01 octobre 2020 - La Polynésie renouvelle la coopération du groupe français Texinfine pour valoriser et développer des substances naturelles pour les domaines pharmaceutiques, cosmétiques et des alicaments. Ainsi, depuis une dizaine d'années, le groupe étudie toute possibilité d'élaborer un commerce d'exportation des produits locaux pharmaceutiques.

Le Vice-président, Tearii Te Moana Alpha, a validé une nouvelle étape dans la collaboration entre la Polynésie française et le docteur Gilles Gutierez, P.D.-G. du groupe Texinfine, dont le siège est situé à Lyon, et présent en Polynésie française via la société Texinfine Tahiti SAS basée à Moorea.

Tout comme les filiales du groupe implantées à Malte et Lyon, la société polynésienne Texinfine Tahiti SAS est un laboratoire de recherche spécialisé dans le domaine des biotechnologies dont les travaux consistent à identifier et isoler les propriétés thérapeutiques des espèces végétales de notre environnement.

L’objectif de cette coopération, qui a débuté dès 2008, est la valorisation des substances naturelles ayant un intérêt à haute valeur ajoutée dans les domaines pharmaceutiques, cosmétiques et des alicaments, mais aussi dans la gestion des ressources marines. Il s’agit notamment de développer la fabrication, l’utilisation et l’exportation de produits élaborés à partir de végétaux terrestres et marins de Polynésie française. 

Quatre nouvelles conventions ont ainsi été signées dans le domaine de l’aquaculture et de la perliculture. De façon non exhaustive, elles concerneront:

- La mise au point de nucléus reconstitués à partir de poudre de nacres des huîtres perlières locales (Pinctadamargaritifera) ;

- Des traitements préventifs afin d’éviter l’apparition de maladies chez les huîtres perlièresdepuis l’éclosion jusqu’à la préparation des donneuses pour les greffes ;

- La réduction de la mortalité et l’amélioration des performances des géniteurs de crevettes. Ce qui pourrait permettre d’envisager dans le futur l’exportation de crevettes géniteurs ou des produits de traitement fabriqués en Polynésie ;

- Le développement de protocoles en vue de réduire la mortalité des parahapeue (Plataxorbicularis) à l’état d’alevins et lors de la mise en cages et d’améliorer la survie de divers organismes lors du transport (export de bénitiers et transferts de juvéniles de crevettes et parahapeue dans les îles.)

L’ensemble de ces projets aboutira également à plusieurs publications scientifiques qui mettront en avant l’intérêt de la biodiversité de la Polynésie française pour la recherche en biotechnologie.

Sources : Communiqué de la Présidence