Le centre d'hébergement sanitaire de Paea, dont l'initiative a été grandement saluée par la population, commence à poser problème. A son origine, maire Tavini, Tony Géros annonce la couleur. Médecin référent du centre, remercié pour ses bons et loyaux services à la Direction de la santé, le docteur Jean Paul Théron applique un protocole controversé, en tout cas écarté par les autorités sanitaires dès le début de la crise. A son actif, plus de 460 patients traités et suivis en un an et demie, en suivant les recommandations du professeur Didier Raoult lui aussi remercié, après avoir favorisé le traitement, le soin et la prévention personnalisée.

Le conseil de l'ordre des médecins par la voix de son président le docteur Al Wardi, rappelle les principes déontologiques de la profession, pour éviter au maire d'outre passer ses compétences s'il veut pérenniser son dispositif. Une fermeture annoncée n'est pas loin d'être menacée. De son côté, le syndicat des médecins libéraux présidé par le docteur Didier Bondoux maintient sa position : "jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas de traitement de la Covid. On va insister là-dessus, il n'y en a pas". Et l'autorité de tutelle de rappeler aux médias que les thérapies proposées dans le centre de Paea "ont été contestées par les scientifiques".

Et en réponse de scientifique :  il faut faire de la médecine, pas de la médecine par ordinateur, ni de la médecine sur plateau télé, il faut faire de la vraie médecine (Didier Raoult).

Les divergences politiques ou "scientifiques" que la visite de l'ARASS a pu soulevé, ne devrait pas altérer le dispositif en place, comme l'a précisé son médecin-inspecteur le docteur Pascal Gouezel pour qui, "la chose la plus importante, c'est qu'il n'y ait pas de perte de chance pour les patients".