vendredi 29 mars 2024
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335 cas confirmés... vers une faillite économique inévitable

Mercredi 26 août 2020 - L'ampleur n'est pas la même pour une épidémie de coronavirus et pour une épidémie de dingue. La première est conduite par l'humain, alors que la deuxième par le moustique. C'est ce qui justifie l'écart des chiffres...

Parti d'Asie, le coronavirus s'est développé très rapidement pour envahir la planète entière. Il faut reconnaître qu'il aura été bien aidé par l'amplification de la psychose mondiale, grâce à internet et ses réseaux sociaux. Les mesures sanitaires se font et se défont en fonction de ce que font les autres pays. Chacun copie sur son voisin en essayant de faire mieux, mais tous prennent la même direction, la faillite... La crise sanitaire se traduit par une crise économique, la plus redoutable que n'a jamais connue l'humanité.

La Polynésie n'échappe pas à la règle, par conséquent son économie prend un sacré coup. Pour 62 cas de Covid-19 lors de la première vague, les pertes financières se chiffraient déjà à plusieurs milliards, en l'espace de trois mois seulement. Confinement général, fermeture des frontières, des écoles et des hôtels, pertes d'emplois par milliers... Aujourd'hui avec ses 335 cas et zéro décès, la Polynésie prend inévitablement le risque de creuser encore plus profond, le déficit de son économie.

Il y a 5 ans, avec 69 000 cas confirmés de Chikungunya et 32 décès, la Polynésie ne s'en était pas pour autant inquiétée, pour son économie en pleine relance. Les mesures de distanciation sociale n'étaient pas en vigueur à cette époque et les frontières sont restées ouvertes. Normal, ce n'était pas l'homme qui véhiculait la maladie, mais le moustique. Tanpis pour le touriste qui pouvait se choper la Chikun, il en a été informé avant d'arriver, mais sans plus. Résultat, aucune faillite économique. Vive le moustique !