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Convention contre les violences aux femmes

Mercredi 24 novembre 2021 - Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes : signature d’une convention de partenariat relative au recrutement et au financement de quatre intervenants sociaux en commissariat et en gendarmerie (ISCG)

Instaurée en 1999 par l’ONU, le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Afin de marquer ce temps fort de sensibilisation et de mobilisation et, conformément aux engagements du Président de la République lors de son intervention du 28 juillet 2021 à Papeete, le Haut-commissaire de la République, M. Dominique SORAIN, le Colonel Benoît TAPONAT, commandant en second la gendarmerie nationale en Polynésie française, M. Marc CLÉARC'H, directeur adjoint de la sécurité publique, et l’association judiciaire de Polynésie française ont signé une convention de partenariat relative au recrutement et au financement de quatre intervenants sociaux en commissariat et en gendarmerie (ISCG).

Pour mémoire, les intervenants sociaux en commissariat et en gendarmerie (ISCG) assurent des missions :

- d'accueil des victimes et des personnes en situation de détresse sociale ;

- d'orientation et de conseil ;

- de relais vers les partenaires (accès au droit, police, gendarmerie, justice, services sociaux, sanitaires…).

D’un point de vue opérationnel, 75% des victimes se situant sur les îles de Tahiti et Moorea, deux intervenants sociaux seront localisés au sein du commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française et un au commissariat de police de Papeete.

En outre, afin de pouvoir offrir à l’ensemble des victimes de violences intrafamiliales du territoire, un accompagnement systématique et une prise en charge adaptée, un intervenant social sera basé sur l’île de Raiatea située dans le 2e archipel le plus peuplé de Polynésie française.

Quant aux victimes des archipels des Marquises, Tuamotu, Gambier et Australes, elles bénéficieront toujours d’un accompagnement, le cas échéant en distanciel (visioconférence, téléphone) par un intervenant social de la gendarmerie nationale de Tahiti qui effectuera également des déplacements dans les îles.

Ce dispositif participe au renforcement de l’accompagnement et de la prise en charge des victimes de violence. Il s’agit en effet d’un nouvel exemple concret d’action engagée avec le soutien de l’État dans le cadre de la déclinaison du « Grenelle des violences conjugales », après la signature en août dernier d’une convention de financement pour le projet « centre de la femme polynésienne ». La construction de ce centre, porté par le Conseil des femmes, avait reçu le soutien financier de l’État à hauteur de 82 764 916 XPF (soit 40% du coût total).

(Source : Communiqué du Haut-commissariat).