lundi 29 avril 2024
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Covid-19 : "il faut sauver les entreprises et les salariés"

Lundi 16 mars 2020 - Réunis aujourd'hui au CESEC, les partenaires sociaux ont demandé au Gouvernement et au Haut Commissaire d'appliquer immédiatement les mesures visant à arrêter la pandémie du Covid-19, pour sauver les entreprises et les salariés.

"Nous demandons l'arrêt total des destinations vers Paris, la Nouvelle Zélande et les Etats Unis et qu'uniquement soient rapatriés les résidents polynésiens et mis sous quarantaine pendant 14 jours, et ce avec un effet le plus rapidement possible, sachant qu'aujourd'hui l'économie polynésienne est menacée", a annoncé le président du CPME, Christophe PLEE, lors d'une conférence de presse organisée au CESEC en présence de l'ensemble des partenaires sociaux. "Il faut bloquer les points d'entrée, parce qu'on sait très bien qu'on ne pourra pas surveiller tous ces gens qui viennent en Polynésie, il faut donc être stricte comme l'a fait la Nouvelle Zélande", a-t-il annoncé avec insistance.

D'un point de vue économique, Christophe PLEE fait constater qu'il y a déjà "des entreprises en difficulté" et demande à ce que les partenaires sociaux soient reçus par le gouvernement, "pour qu'ensemble nous mettons les mesures en place", en considérant que "la Polynésie peut très bien s'organiser pour les deux prochains mois avec la solidarité et de faire en sorte de stopper l'épidémie dès le départ". Sur la prise de ces mesures, "ce qui est important c'est d'anticiper, il ne faut pas être à la traîne des mesures, ni attendre que ça nous arrive pour prendre des mesures", a-t-il précisé. Mais quelle mesures et par quelle solidarité ? D'après le président de la CPME, alors que des problèmes de trésorerie vont surgir rapidement, "pour aider les entreprises et les salariés, on peut mettre en place une garantie de salaire minimal, des allègements fiscaux, ne pas payer de charges, modérer les loyers, mais simplement il faut se mettre autour d'une table et se mettre au travail tout de suite et ne pas attendre que ça nous tombe dessus".

L'appel est lancé et la réponse des hautes instances est très attendue. Pendant ce temps, sans attendre, certains commerces ferment les portes...