vendredi 03 mai 2024
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Covid-19 : au 31 mars, la Polynésie compte 37 cas confirmés

Mardi 31 mars 2020 - Dans un communiqué de la Direction de la Santé, à 8h00, on enregistre un cas de plus qu'hier. La Polynésie monte à présent à 37 cas, 1 malade est toujours en hospitalisation et le nombre de dépistées augmente également à 463. A l'heure actuelle, il n' y a aucun décès.

Pour rappel, le premier cas déclaré sur le territoire date du 10 mars 2020. Il s'agissait de la député Maina Sage.

Dans les archipels :

Pour la patiente de Rangiroa, l’opération d’évacuation sanitaire a été menée avec l’équipe médicalisée envoyée de Papeete et l’équipe de soins de Rangiroa. La patiente est aujourd’hui isolée à Tahiti.

L’équipe sanitaire chargée de l’opération a déposé du matériel de soutien au dispensaire et à la pharmacie de l’atoll (concentrateur d’oxygène, masques, kits de prélèvement pour tests, médicaments pharmacie patients).

Liens avec la population : le cas des violences intra familiales

La ligne verte 444 789 fait remonter des questions liées au confinement et à l’apparition de violences intra familiales.

Covid-19/ Questions de vocabulaire

L’épidémie mondiale de Coronavirus entraîne l’usage d’un langage spécifique. Parmi le vocabulaire utilisé, on retrouve la définition de  3 cas de figure.

Le cas « contact » est une personne ayant été en contact avec un cas confirmé et il fait l’objet d’une enquête du Bureau de Veille Sanitaire ;

le cas « suspect » est un patient avec fièvre et symptôme ayant été en contact avec un cas confirmé, ou bien un patient avec fièvre et symptômes revenant de voyage ;

le cas « confirmé » est un patient ayant reçu un résultat positif au Covid-19 qui fait l’objet d’une enquête du Bureau de Veille Sanitaire, avec son entourage.

Dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, que LE VIRUS NE CIRCULE PAS SEUL. Nous le faisons circuler. D’où la politique du confinement strict.

La cellule coordination et communautaire prépare, à l’instar de situations similaires apparues pour les mêmes raisons en métropole, un plan d’action et d’accompagnement des familles.

Il en est de même pour l’accompagnement des personnes souffrant d’addictions, qui peuvent être orientées vers le CCSAT, le service de la direction de la santé traitant les cas d’addiction (tel 40 46 00 67).