lundi 29 avril 2024
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Un bracelet électronique pour garder la distance

Mardi 18 Août 2020 - Dès le début de la crise sanitaire liée au covid-19, des scientifiques de part le monde ont proposé d'instaurer le port d'un bracelet électronique pour garder la distance. Ce procédé est déjà une réalité dans certains pays dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, mais dans certains pays seulement.

Le gouvernement français n'a pourtant pas fermé la porte à cette éventualité sur son territoire, mais a préféré privilégier une application mobile, avec ses effets indésirables comme l'atteinte à la vie privée. Un genre d'outil de "tracking" qui viendrait, selon certains observateurs, menacer la vie privée des citoyens français de l'hexagone. Pour d'autres, cette application mobile parviendrait à exonérer le gouvernement français de toute responsabilité. La politique de crise du gouvernement n'a fait que peser la responsabilité de l'épidémie sur les Français eux-mêmes, notamment dans la gestion du port du masque ou encore des mesures de distanciation. En définitive, l'usager ayant peu ou mal utilisé "l'appli" serait désormais et facilement pointé du doigt.

Un bracelet, pas un espion

Dans une autre approche du problème, cette évolution technologique isolera malheureusement le quart de la population française dépourvue d'équipement mobile. C'est la raison pour laquelle, et seulement la seule raison, que le gouvernement français a décidé de ne pas fermer la porte aux études sur le port d'un bracelet électronique. Des pays comme la Chine, la Corée du sud, la Belgique ou encore l'Italie, ont déjà clôturé leurs études et des bracelets électroniques sont en circulation. Le but est simple, garantir la distanciation sociale et suivre les contacts physiques. Lorsque des personnes se rapprochent trop près les unes des autres, le bracelet émet un signal sonore. Une personne ayant subi un test porte d'office un bracelet électronique, pendant toute les périodes nécessaires à ses analyses. Un dernier test négatif lui permettra de retirer son bracelet et aucune de ses données personnelles comme il en existe dans les téléphones mobiles, ne sera récoltée, ni conservée à des fins d'espionnage. En Polynésie, aucune réflexion n'a été menée jusqu'à présent.