Cette journée porte ouverte a permis de faire découvrir aux visiteurs les aspects du secteur professionnel, principalement lié à l'industrie et au tertiaire. En dehors des secteurs comme la métallerie, la maçonnerie, la menuiserie ou encore la carrosserie, les élèves de 3ème peuvent s'orienter vers des filières liées à la mode, la petite enfance et même à la gestion administrative et à la comptabilité.

Comment répondre au décrochage scolaire...

La majorité des élèves de 3^ème qui choisissent le lycée professionnel de Faa'a pour poursuivre un parcours scolaire, est issue des collèges Henri Hiro ou Punaauia. Ils figurent parmi les cas en situations de décrochage scolaire. Pour la plupart des étudiants, le LEP de Faa’a est "l’école de la dernière chance". En effet, beaucoup d'inscriptions ont été refusées dans d'autres lycées pour manque de qualification. Néanmoins, même dans un lycée professionnel, en CAP ou en Bac Pro, l'enseignement général n'est pas exclu. "Dans les différents domaines nous demandons aux jeunes de travailler en enseignement générale, parce que les mathématiques ça concerne tout les métiers, et on leur met aussi à l’évidence que chaque matière enseignée sera nécessaire à la pratique", explique le professeur de maçonnerie Teturu Teruarii.

Science technique et médico-social

Cette filière existe depuis près de 10 ans et avait déjà instauré dès ses débuts un CAP "Petit enfance" qui a permis l’ouverture de deux nouvelles filières de BAC PRO "Animation enfance personnes âgées", ainsi que le Bac Pro Accompagnement soins et services à la personne. 

"Dans ces filières on va retrouver des jeunes qui sont motivés par les relations humaines, l’aide et l'assistance, ou encore les animations. Des jeunes qui sont plus ou moins déjà ouverts, qui ont fréquentés soit des camps ados ou des colonies, et qui veulent aller beaucoup plus loin. Aujourd’hui ils veulent faire des animations et prendre soins des proches", a précisé Teva Chard professeur de Science Technique et médico-social du lycée professionnel de Faa’a. Les filles (80%) sont beaucoup plus intéressées par ces filières que les garçons(20%).

                                                                                                               (Crédits photos - Te reo O Tefana)