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- Miti Fafaru
Mardi 10 novembre 2020 - Tout semble être pris à la légère dans la gestion de la crise sanitaire que subit actuellement la Polynésie, notamment dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement. Une toute petite grève, un ministère qui se base sur les dires des enfants qui préfèrent aller à l'école, pour défendre la stratégie qui vient tout droit de la France.
Etat d'urgence et couvre feu, c'est l'Etat qui en a décidé ainsi à 18 000 km de Tahiti. Ce que l'Etat décide, nous autres du Pacifique, nous l'appliquons, mais pas si bêtement que ça puisque localement avec nos spécificités dites "locales", nous nous imposons un semblant de dérogation, tant que ça ne touche pas l'intégralité du décret du président français de la République française.
Mardi 20 octobre 2020 - Sur fond de communication désespérément désaxée, les autorités publiques ont du mal à exprimer clairement la mise en place d'un couvre-feu dans les nouvelles mesures sanitaires liées à l'état d'urgence récemment décrété. Les autres, syndicats, patrons, élus, religieux, sont donc appelés à la rescousse, non pas uniquement pour recueillir des propositions, mais aussi pour montrer qu'il y a bien eu dialogue avec tout le monde, avant toute prise de décision. Entendons par là, un dialogue de sourds...
Lundi 19 octobre 2020 : Les tavana ont été reçu aujourd'hui par le haut commissaire et le président du gouvernement pour la mise en application des nouvelles mesures sanitaire liée à l'état d'urgence que présente la situation sanitaire actuelle.
Vendredi 16 octobre 2020 - Les présidents Fritch et Tong-Sang défendent le pluralisme, la liberté et l'indépendance des médias locaux. Tous deux ont apporté officiellement leur soutien sans faille au quotidien La Dépêche de Tahiti qui venait d'être placée en liquidation judiciaire.
Jeudi 15 octobre 2020 - Y aurait-il un risque d'atteinte à l'ordre public social si le quotidien La Dépêche de Tahiti se mettait en liquidation judiciaire ? Une question dans le vide, puisque le quotidien continue de publier, mais qui mérite d'être soulevée lorsque celle sur l'impartialité de la justice en Polynésie fait encore débat.
Lundi 7 septembre 2020 - La première rencontre du jour, entre autorités de l'Etat et du Pays, les spécialistes et experts de la santé, les syndicats et le patronat, n'a donné satisfaction à personne. Le débat est orienté volontairement sur une autre voie : on devra compter sur l'immunité collective des Polynésiens pour éradiquer le virus.
Jeudi 3 septembre 2020 - 695 au lieu de 596, qu'est-ce que ça pourrait bien changer ? La situation est à présent irréversible, mais ne manque pas de refléter un certain paradoxe dans les "plans stratégiques" des autorités gouvernantes. Et puis des chiffres triturés ou déformés, il y en eu et il y en aura encore.
Mercredi 2 septembre 2020 - L'ouverture de nos frontières correspond à ce que la Polynésie laisse ses portes ouvertes aux étrangers et aux Français, une jauge de 10 millions de personnes touchées par la Covid-19 en Europe et aux USA, potentiellement contaminantes. Entre 55 000 et 66 000 personnes venant de l'extérieur sont attendues d'ici la fin de l'année, à raison de 2500 à 3000 passagers par semaine. Appliquer la quatorzaine équivaut à disposer de 6 000 chambres. Or, d'après la ministre du tourisme, ce n'est pas possible.
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