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La fusion nucléaire, souvent considérée comme le Saint Graal de l'énergie propre, pourrait bien devenir une réalité dans le paysage énergétique mondial plus tôt que prévu. Cette technologie, qui diffère de son homologue, la fission nucléaire, promet une production d'électricité sans déchets radioactifs. La fusion nucléaire, au lieu de diviser les noyaux atomiques comme dans la fission, les combine pour libérer une quantité d'énergie phénoménale.
Microsoft, le géant mondial de la technologie, vient d'annoncer un accord historique avec Helion Energy, une entreprise pionnière dans le domaine de la fusion nucléaire. Selon les termes de cet accord, Microsoft achètera 50 mégawatts d'électricité générés par fusion nucléaire à partir de 2028.
Cet accord, le premier du genre dans le monde, intervient alors que la fusion nucléaire n'est pas encore commercialisée. Cependant, il démontre l'optimisme de Helion Energy quant à la possibilité de rendre opérationnel son premier réacteur de fusion d'ici cinq ans.
L'entente entre Microsoft et Helion Energy prévoit une phase d'un an de montée en puissance pour permettre au réacteur de devenir pleinement opérationnel, avec des sanctions en cas de manquement de la part de Helion Energy. Malgré ce défi de taille, l'entreprise vise haut : elle envisage de produire une puissance de un gigawatt, soit vingt fois la capacité promise à Microsoft.
Pour financer ses recherches ambitieuses, Helion Energy a réussi à lever plus de 570 millions de dollars de fonds privés. Parmi ses principaux investisseurs, on retrouve Sam Altman, cofondateur d'OpenAI et l'un des cerveaux derrière ChatGPT, qui a investi à hauteur de 375 millions de dollars en 2021.
Avant de commencer la production commerciale, Helion Energy prévoit de mettre en service son réacteur de septième génération Polaris dès l'année prochaine. Ce réacteur innovant utilise des champs magnétiques pulsés et l'hélium-3 comme carburant, plutôt que le tritium, généralement privilégié par la concurrence.
Cette annonce de Microsoft et Helion Energy pourrait bien marquer le début d'une nouvelle ère pour la production d'énergie propre et durable. Alors que le monde cherche des solutions pour faire face à la crise climatique, la fusion nucléaire pourrait bien être la réponse que nous attendons tous.
Dans le monde du streaming, les "grands" comme Netflix, Disney+ et Prime Video offrent à leurs abonnés une panoplie de films et de séries, y compris des productions originales. Ces exclusivités sont généralement le principal atout pour attirer et retenir les abonnés. C'est pourquoi la décision récente d'Amazon de céder une partie de son catalogue à ses concurrents a de quoi étonner.
Le Partage des Richesses d'Amazon : Netflix et Disney+ en Profitent
Prime Video a constamment renforcé son catalogue avec des productions originales comme "The Man in the High Castle", "The Boys", "Les Anneaux de Pouvoir", "La Fabuleuse Mme Maisel" pour les séries, et "Shotgun Wedding", "The Tomorrow War", la saga "After", "Le Samaritain" pour les films. Ces programmes exclusifs, disponibles uniquement sur Prime Video, sont un moteur crucial pour attirer de nouveaux abonnés.
C'est donc avec surprise et curiosité que le public accueille la décision d'Amazon de partager une partie de ce contenu avec ses rivaux, ainsi qu'avec la télévision traditionnelle.
Amazon MGM Studios Distribution : Une Nouvelle Stratégie pour Doper les Profits
Cette décision s'inscrit dans une stratégie plus vaste : Amazon Studios a annoncé son intention de doubler ses activités de distribution dans le cadre du lancement d'Amazon MGM Studios Distribution. L'objectif principal est financier : partager son contenu pour générer davantage de profits.
Même les géants du numérique ne sont pas immunisés contre l'inflation et la hausse des taux d'intérêt. Amazon prévoit une vague massive de licenciements en 2023, qui pourrait toucher jusqu'à 18 000 employés.
Un Catalogue Riche en Possibilités : De James Bond à The Marvelous Mrs. Maisel
Rappelons qu'Amazon Studios détient MGM, qui compte plus de 4 000 films et 17 000 séries, y compris des titres populaires tels que James Bond, The Handmaid’s Tale et Fargo. Parmi les films et séries qui pourraient se retrouver sur Netflix, Disney+ ou à la télévision, citons "Le Couteau par la lame", "Bliss", "Borat, nouvelle mission filmée", "Un prince à New York 2", "I Want You Back", "The Tender Bar", "The Tomorrow War", "The Voyeurs", "Sans aucun remords", "Goliath", "Hunters", "The Marvelous Mrs. Maisel"...
Ce changement de cap stratégique d'Amazon soulève une question intéressante : les abonnés de Prime Video approuveront-ils cette décision ? Il reste à voir comment cette nouvelle approche impactera l'écosystème du streaming dans son ensemble.
Selon une récente étude chinoise, un régime alimentaire équilibré pourrait être une solution non médicamenteuse efficace pour ralentir la progression de la maladie d'Alzheimer. La recherche, qui a analysé 38 études précédentes, suggère que des interventions nutritionnelles pourraient améliorer les fonctions cognitives et la qualité de vie des patients atteints de cette maladie neurodégénérative.
Comprendre la maladie d'Alzheimer
L'Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui provoque une perte progressive de la mémoire et des capacités cognitives. Elle est également associée à des symptômes neuropsychiatriques et à une mortalité prématurée. Malheureusement, il n'existe à ce jour aucune solution curative pour cette maladie, et certains traitements médicamenteux peuvent même provoquer des effets secondaires aggravant l'état du patient.
La nutrition, une clé contre la neurodégénérescence ?
Des recherches ont démontré que l'approche nutritionnelle pourrait être bénéfique dans la lutte contre l'Alzheimer. Une alimentation riche en aliments d'origine végétale, en probiotiques, en noix, en acides gras oméga-3 et pauvre en graisses saturées, en protéines d'origine animale et en sucres raffinés pourrait réduire le risque de démence.
L'étude chinoise, publiée dans Frontiers in Neuroscience, a examiné l'association entre les interventions nutritionnelles et la maladie d'Alzheimer. Elle a analysé 38 études publiées entre 2018 et 2022, comprenant des essais cliniques randomisés, des revues systématiques et des méta-analyses.
La France, qui possède une des meilleures espérances de vie au monde, montre que la nutrition n'est pas le seul facteur déterminant de la longévité. Cependant, selon l'Organisation Mondiale de la Santé, une bonne alimentation peut jouer un rôle crucial dans la prévention de diverses maladies, dont l'Alzheimer, qui représente entre 60 et 80 % de tous les cas de démence.
Choisir le bon régime
Les régimes méditerranéen et cétogène, ainsi que la supplémentation en oméga-3 et en probiotiques, ont montré des effets neuroprotecteurs contre l'Alzheimer. Par ailleurs, une alimentation riche en antioxydants, comme la vitamine E, et suffisante en vitamine D serait bénéfique, étant donné que la maladie d'Alzheimer est associée à des niveaux élevés de stress oxydatif.
Cependant, l'étude souligne que les interventions nutritionnelles sont surtout efficaces chez les patients atteints d'une forme légère ou modérée de la maladie. Des études supplémentaires sont nécessaires pour tirer des conclusions plus définitives.
Le régime MIND : une nouvelle approche prometteuse
Un régime alimentaire axé sur la santé du cerveau, nommé MIND (Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay), pourrait contribuer à la réduction du risque de maladie d'Alzheimer, selon une étude publiée dans la revue Alzheimer's & Dementia: The Journal of the Alzheimer's Association. Le régime MIND, combinaison du régime méditerranéen et du régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension), a été suivi par un groupe de 923 participants âgés de 58 à 98 ans sur une période moyenne de 4 à 5 ans. Au cours de l'étude, 144 cas de maladie d'Alzheimer ont été identifiés.
L'approche unique du régime MIND réside dans l'accent mis sur les aliments bénéfiques pour la santé du cerveau, comme les baies, qui sont le seul fruit spécifiquement recommandé. Les participants ont été répartis en trois groupes, en fonction de leur adhérence au régime. Les résultats ont montré que même une adhésion modérée au régime MIND entraînait une réduction de 35% du risque d'Alzheimer, tandis que ceux qui adhéraient le plus réduisaient leur risque de 53%. Une adhérence similaire aux régimes DASH et méditerranéen ne montrait de bénéfices significatifs que pour le tiers supérieur des adhérents, soit une réduction de 39% et 54% du risque respectivement.
Selon Martha Morris, épidémiologiste et principale auteur de l'étude, le régime MIND est plus facile à suivre que le régime méditerranéen, en raison de sa moindre exigence sur la consommation quotidienne de poisson et de fruits et légumes. Elle met en avant la nécessité d'adopter une alimentation saine pour réduire les risques de maladies dégénératives. "Même une adhésion modérée au régime MIND réduit le risque de maladie d'Alzheimer, ce qui, je pense, motivera les gens," a-t-elle déclaré. Le régime MIND encourage la consommation d'aliments de dix groupes protecteurs pour le cerveau et recommande de limiter les apports en aliments jugés moins sains. Cette découverte renforce l'idée qu'une alimentation saine peut jouer un rôle crucial dans la prévention de la maladie d'Alzheimer.
Conclusion
Si la nutrition n'est pas le seul facteur déterminant de la longévité, comme le montre l'exemple de la France, une bonne alimentation peut néanmoins jouer un rôle crucial dans la prévention de diverses maladies, dont l'Alzheimer, qui représente entre 60 et 80 % de tous les cas de démence.
Les chercheurs insistent sur le fait que d'autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats. Cependant, ces découvertes offrent une lueur d'espoir dans la lutte contre l'Alzheimer, soulignant l'importance d'une approche globale de la santé qui inclut une alimentation saine et équilibrée.
Intelligence artificielle, nouveaux produits et intégration améliorée sont au programme de l'événement de chez Google.
Demain, Google tiendra sa conférence annuelle I/O, un événement incontournable pour les passionnés de technologie. Cette année, les attentes sont nombreuses, notamment en ce qui concerne les avancées de la firme en matière d'intelligence artificielle (IA) et les nouveaux produits attendus.
L'IA au cœur des annonces
Selon des informations obtenues par CNBC, Google devrait mettre l'accent sur l'IA lors de cette conférence. Parmi les nouveautés, on peut s'attendre à une présentation du nouveau grand modèle de langage, PaLM 2. Ce modèle, destiné à un usage général, a récemment été testé pour ses compétences en programmation, mathématiques et analyse d'écrits créatifs.
Par ailleurs, le chatbot Bard, après un lancement difficile, devrait connaître des améliorations significatives. Il pourrait notamment être intégré au moteur de recherche pour offrir une expérience générative aux utilisateurs, avec un enrichissement des langues japonaises et coréennes.
Intégration accrue avec les outils Google
Actuellement disponible uniquement aux États-Unis et au Royaume-Uni, l'IA Bard devrait être davantage intégrée aux outils de Google, tels que sa suite bureautique en ligne. Les utilisateurs pourront ainsi générer des images dans Slides ou Meet, tandis que l'IA est déjà présente dans Gmail et Docs pour certains testeurs depuis mars.
De nouveaux produits en vue
Outre les avancées en IA, d'autres produits pourraient être annoncés lors de la conférence I/O. Parmi eux, le très attendu Pixel Fold, ainsi qu'une éventuelle tablette Pixel. Enfin, suite aux fuites survenues en mars, le Pixel 7A pourrait également être dévoilé lors de l'événement.
En résumé, la conférence I/O de Google promet d'être riche en surprises et en innovations. Les annonces concernant l'intelligence artificielle, l'intégration accrue avec les outils Google et les nouveaux produits attendus seront scrutées de près par les passionnés et les professionnels du secteur. Rendez-vous le 10 mai pour suivre toutes les révélations en direct.
La Polynésie a connu un rebond économique en 2022, après avoir été la collectivité d'outre-mer la plus affectée par la crise de la Covid-19. L'indicateur du climat des affaires (ICA) a été maintenu au-dessus de sa moyenne de longue période malgré de fortes tensions inflationnistes, avec une hausse de +6,4% des prix à la consommation sur l'année. La reprise économique a été perceptible sur le marché du travail avec une hausse de 7,0% de la masse salariale moyenne en glissement annuel. Le plan de relance du Pays (2021-2023) a soutenu les investissements, notamment dans les infrastructures et les entités publiques.
La croissance économique a été restaurée, avec un climat des affaires bien orienté et un marché du travail dynamique. Cependant, des tensions inflationnistes ont ressurgi, avec une hausse de 6,4% de l'indice des prix à la consommation en moyenne annuelle. Les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie-restauration, de l'industrie et du commerce ont connu une reprise significative. Les entreprises ont continué d'investir, avec une production de crédits d'équipement en hausse de 59,3%.
Le secteur tertiaire, fortement affecté par la crise sanitaire, a retrouvé sa vitalité, principalement grâce au tourisme et à la demande interne. Le chiffre d'affaires du secteur a augmenté de 15,4% en rythme annuel. Le tourisme a connu un regain d'activité, avec près de 219 000 visiteurs en 2022. Les exportations de produits du secteur primaire ont progressé de près de 30%, tandis que les exportations de perles brutes ont rapporté 6 milliards de F CFP contre 4,8 milliards en 2021.
L'activité bancaire s'est bien orientée, avec un regain de dynamisme de l'activité de crédit et une collecte de dépôts moindre, mais significative. La position extérieure nette a diminué par rapport à 2021, mais reste prêteuse. Les dépôts des ménages ont augmenté, soutenus par la remontée progressive des taux d'intérêt.
Pour avoir plus de détails sur le sujet voici le document complet avec schémas et courbes a l'appui.
Source: https://www.ieom.fr/polynesie-francaise/publications/publications-economiques-et-financieres/conjoncture-economique/panoramas-et-notes-de-synthese-annuelles/article/l-economie-de-la-polynesie-francaise-en-2022
Austal Vietnam a récemment lancé un nouveau catamaran à grande vitesse, l'Apetahi Express, construit dans les chantiers navals de la société à Vung Tau pour le compte du Groupe Degage. Le navire de 66 mètres (coque Austal 425) est en phase de finition avant les essais en mer prévus en mai, avec une livraison programmée pour juin 2023.
Paddy Gregg, PDG d'Austal Limited, a déclaré que ce nouveau catamaran présente un design attrayant et pratique qui vient renforcer le vaste portefeuille de ferries commerciaux à grande vitesse de la société. Ce dernier design offre aux opérateurs un navire impressionnant, à la fois très efficace et polyvalent, avec plusieurs ponts intérieurs et extérieurs pour les passagers et un grand espace de chargement pouvant accueillir jusqu'à 16 tonnes pour le transport inter-îles à grande vitesse.
Le Groupe Degage, qui a acheté cinq ferries à Austal au cours des dernières décennies, est ravi d'ajouter l'Apetahi Express à sa flotte et d'offrir un service supérieur à ses clients du fenua. Austal est également heureux de s'associer à eux pour ce projet.
Mark Dummett, président d'Austal Vietnam, a félicité son équipe pour le lancement de l'Apetahi Express, le troisième navire construit au chantier naval depuis son ouverture en 2018. L'équipe d'Austal Vietnam a travaillé dur pour lancer ce nouveau catamaran pour l'un de leurs clients commerciaux les plus fidèles, le Groupe Degage, et il les félicite pour ce travail bien réalisé.
Le nouveau catamaran Passenger Express 66 d'Austal mesure 66,4 mètres de longueur hors tout, 15,2 mètres de largeur et 1,8 mètre de tirant d'eau. Sur deux ponts passagers, le navire peut accueillir 574 passagers, avec 80 sièges supplémentaires disponibles sur un pont solarium extérieur. L'équipage dispose de 7 cabines doubles et de 2 cabines simples. Le navire est équipé de quatre rampes d'accès pour les passagers et peut transporter jusqu'à 16 tonnes de fret chargées via deux grues.
Équipé de quatre moteurs diesel et de quatre hydrojets, ainsi que du célèbre système de contrôle des mouvements d'Austal (intercepteurs actifs et T-foils) et du dernier programme MARINELINK-Connect, le nouveau ferry aura une vitesse maximale contractuelle de 35,8 nœuds et une autonomie pouvant aller jusqu'à 360 milles nautiques.
Austal a précédemment conçu et construit cinq navires pour le Groupe Degage, dont deux navires de croisière monocoques de 69 mètres, un ferry catamaran à passagers et véhicules de 56 mètres, un ferry catamaran à passagers et véhicules de 80 mètres et un ferry à passagers et véhicules de 49 mètres.
Le nouveau ferry devrait commencer ses opérations entre Pape'ete (Tahiti) et Vaitape (Bora Bora) en Polynésie française dès juillet 2023.
Ce projet ambitieux et novateur renforce la coopération entre Austal et le Groupe Degage, témoignant de la confiance mutuelle qui s'est développée au fil des années. L'Apetahi Express devrait non seulement améliorer l'expérience de voyage des passagers, mais aussi dynamiser les échanges commerciaux entre les îles grâce à sa capacité de transport de fret. Cette nouvelle liaison maritime permettra de renforcer les liens économiques et culturels entre Tahiti et Bora Bora, deux destinations emblématiques de la région.
L'implication d'Austal Vietnam dans la construction de l'Apetahi Express souligne également l'engagement de l'entreprise dans la région Asie-Pacifique et témoigne de sa capacité à réaliser des projets de grande envergure. Le succès de ce partenariat avec le Groupe Degage pourrait encourager d'autres acteurs du secteur maritime à investir dans des solutions de transport écologiques et efficaces, contribuant ainsi à la transition énergétique et à la réduction de l'empreinte carbone dans la région.
En somme, l'Apetahi Express est une avancée significative dans le domaine des ferries à grande vitesse, offrant à la fois confort et praticité aux passagers, tout en respectant les exigences environnementales de plus en plus importantes. Le partenariat entre Austal et le Groupe Degage promet de révolutionner les voyages inter-îles et pourrait servir d'exemple pour d'autres régions du monde.
L'expert en IA Geoffrey Hinton exprime ses inquiétudes concernant les mauvais usages et les risques de cette technologie en pleine expansion.
Geoffrey Hinton, surnommé le "parrain de l'IA", a récemment quitté son poste chez Google pour partager ses préoccupations sur les dangers potentiels de l'intelligence artificielle, une technologie qu'il a contribué à développer. Dans une interview accordée au New York Times le 1er mai, Hinton déclare : "Il est difficile de voir comment empêcher les mauvais acteurs de l'utiliser à mauvais escient."
Hinton, 75 ans, est surtout connu pour ses travaux sur l'apprentissage profond (deep learning) qui utilise des structures mathématiques appelées réseaux de neurones pour extraire des motifs à partir de vastes ensembles de données. Ses préoccupations principales concernent la désinformation et la manipulation de l'information rendues possibles grâce à l'IA.
Selon lui, la facilité d'utilisation de l'IA pour la génération de textes et d'images rend la création de contenu falsifié plus aisée. Hinton craint qu'à terme, il devienne difficile de distinguer le vrai du faux. Dans une interview avec la BBC, il souligne que "des systèmes comme GPT-4 surpassent déjà les humains en termes de connaissances générales et que leur capacité de raisonnement ne cesse de s'améliorer."
Malgré sa décision de quitter Google, Hinton estime que l'entreprise a agi de manière responsable en ce qui concerne son travail sur l'IA. Dans un tweet, il précise que son départ n'est pas motivé par des critiques envers Google, mais par sa volonté de parler librement des dangers de l'IA sans craindre d'impacter l'image de l'entreprise. "Je veux parler des problèmes de sécurité de l'IA sans avoir à m'inquiéter de la façon dont cela interagit avec les affaires de Google", déclare-t-il à MIT Technology Review.
Hinton rejoint ainsi une liste croissante d'experts partageant leurs inquiétudes sur l'évolution rapide de l'intelligence artificielle. Il admet dans l'interview avec le New York Times qu'il a longtemps cru que l'IA surpassant l'intelligence humaine était une perspective lointaine, mais que sa perception a changé. "Je pensais que c'était encore à 30 ou 50 ans, voire plus. Évidemment, je ne le pense plus", confie-t-il.
Jeff Dean, vice-président senior de la recherche et de l'IA chez Google, a déclaré dans un communiqué : "Geoff a réalisé des avancées fondamentales en IA, et nous apprécions sa décennie de contributions chez Google. Je vais le regretter et je lui souhaite bonne chance ! En tant que l'une des premières entreprises à publier des principes d'IA, nous restons engagés dans une approche responsable de l'IA. Nous cherchons continuellement à comprendre les risques émergents tout en innovant audacieusement."
Geoffrey Hinton s'ajoute ainsi à un groupe croissant de technologues qui expriment publiquement leurs préoccupations quant au développement effréné et à la mise en œuvre de l'intelligence artificielle.
Les dangers potentiels soulevés par ces experts incluent la surveillance généralisée, la prise de décision automatisée biaisée et l'éventuelle perte de contrôle sur des systèmes intelligents. Face à ces enjeux, Hinton appelle à la mise en place de régulations et de mécanismes de contrôle pour encadrer l'utilisation de l'IA, afin de prévenir les abus et de garantir la sécurité de la population.
Lorsqu'on lui demande si l'IA pourrait un jour chercher à éliminer l'humanité, Hinton répond à CBS News : "Ce n'est pas inconcevable. C'est tout ce que je dirai."
Le départ de Hinton de Google et ses avertissements sur les dangers de l'intelligence artificielle soulignent l'importance croissante des débats éthiques et des régulations autour de cette technologie. Alors que les entreprises et les chercheurs continuent de repousser les limites de l'IA, la nécessité d'un dialogue ouvert et d'une réflexion approfondie sur les implications sociétales et environnementales de cette révolution technologique devient de plus en plus évidente.
En conclusion, le cas de Geoffrey Hinton montre que même les pionniers de l'intelligence artificielle sont conscients des risques potentiels liés à leur propre création. Pour minimiser ces dangers, il est crucial d'adopter une approche responsable, collaborative et transparente dans le développement et l'application de l'IA, en tenant compte des préoccupations éthiques et en plaçant l'intérêt général au cœur de toutes les décisions.
Sources:
NBC news, CBS news, NowThis news, The new york times, Le monde.
En bref:
Nouvelle baisse des prix des hydrocarbures sur le fenua
Résumé : Le Conseil des ministres a annoncé fin mars une nouvelle baisse des prix des hydrocarbures en Polynésie française, applicable à compter du 1er avril. Les prix du gazole et de l'essence sont désormais fixés respectivement à 173 F CFP et 166 F CFP le litre, suite à la diminution des cours mondiaux du pétrole.
Source: IEOM
Annulation de l'autorisation d'ouverture d'un supermarché Champion à Paea
Résumé : La Cour administrative d'appel de Paris a annulé en avril 2023 la décision de l'Autorité polynésienne de la concurrence (APC) d'autoriser l'ouverture d'un supermarché Champion à Paea. La Cour a estimé que l'argument avancé par l'APC concernant la faible progression de la part de marché du groupe Wane n'était pas suffisant pour écarter le risque anticoncurrentiel. L'APC devra réévaluer ce risque dans les mois à venir.
Source: IEOM
Activité bancaire et monétaire en février et mars 2023
Résumé :
En février 2023, la masse monétaire diminue de 1,1 %, principalement en raison de la baisse des dépôts à vue (-3,3 %) et des comptes sur livrets (-1,3 %), tandis que l'encours des dépôts à terme augmente de 8,8 %. L'encours global des concours bancaires progresse modestement de 0,2 %, avec une hausse des crédits à l'habitat (+0,9 %) partiellement compensée par le recul des crédits d'équipement (-0,2 %).
À fin mars, le refinancement disponible de l'IEOM en faveur des établissements de crédit locaux atteint 94,9 milliards de F CFP, soit une hausse de 14,6 %. Cette augmentation résulte de la mise en œuvre d'une nouvelle ligne de refinancement à 36 mois le 29 mars 2023 et de la sollicitation du réescompte par les établissements de crédit, ce dernier s'élevant à 35,0 milliards de F CFP.
Source: https://www.ieom.fr/polynesie-francaise/actualites/article/activite-bancaire-et-monetaire-5341
Comment la France et l'Europe vont vaincre l'inflation
L'inflation, principale préoccupation des Français, est causée par des chocs extérieurs sur l'énergie et les produits agricoles. La Banque de France s'engage à ramener l'inflation vers 2% d'ici fin 2024 à fin 2025. Pour y parvenir, plusieurs actions sont nécessaires :
Traiter la maladie de l'inflation par des mesures budgétaires et monétaires. Les boucliers tarifaires ont été efficaces pour amortir temporairement le choc énergétique, mais il faut sortir du "quoi qu'il en coûte". L'arme anti-inflation la plus efficace est monétaire, avec l'Eurosystème ayant agi rapidement pour sortir des conditions financières exceptionnellement accommodantes.
Produire plus et mieux en renforçant la capacité d'offre et d'innovation, pour répondre à la demande. Cela implique une stratégie de transformation globale, juste et persévérante, en quatre dimensions : la transformation énergétique et climatique, la transformation numérique, la transformation publique et la transformation du travail.
Poursuivre la transformation du travail pour surmonter les difficultés de recrutement, qui restent le premier frein à la production pour 52% des entreprises françaises.
En combinant ces efforts, la France et l'Europe peuvent vaincre l'inflation et surmonter les incertitudes actuelles, en prenant en main les leviers de leur destin économique.
Source: https://publications.banque-france.fr/lettre-au-president-de-la-republique-comment-la-france-et-leurope-vont-vaincre-linflation
Les espèces résistent face aux autres moyens de paiement en France
Résumé :
La Banque centrale européenne (BCE) a publié une enquête sur les habitudes de paiement des ménages en zone euro, couvrant la période d'octobre 2021 à juin 2022. En France, malgré une offre croissante de moyens de paiement dématérialisés, les espèces restent l'instrument le plus utilisé pour régler les achats aux points de vente.
L'usage des espèces continue de diminuer en France, mais moins rapidement que dans le reste de la zone euro. En trois ans, la part des espèces a perdu 7 points de pourcentage en volume en France, une baisse plus modérée que les 14 points de pourcentage observés dans le reste de la zone euro.
Les facteurs contribuant à cette érosion incluent la concurrence des moyens de paiement scripturaux, tels que la carte de paiement sans contact, ainsi que l'essor du commerce en ligne, en partie dû aux confinements et restrictions de déplacement.
Néanmoins, les espèces demeurent le moyen de paiement le plus utilisé en volume aux points de vente en France (50 %) et en zone euro (59 %) en 2022. Les ménages valorisent la possibilité de payer en espèces, et les niveaux d'acceptabilité et d'accessibilité sont considérés comme très satisfaisants.
Source: https://publications.banque-france.fr/trois-ans-apres-le-debut-de-la-crise-sanitaire-les-especes-resistent-face-aux-autres-moyens-de
"La mort est une étape de la vie." Cette citation de Victor Hugo nous rappelle que la mort fait partie intégrante de notre existence. Sur le fenua, préparer son décès peut être un processus complexe. Dans cet article, nous vous proposons des conseils pratiques pour vous aider à organiser votre départ et soulager vos proches au moment venu.
I. Anticiper les démarches administratives
Rédiger un testament
Un testament permet d'exprimer vos dernières volontés concernant la répartition de vos biens. Pour être valide en Polynésie française, il doit être rédigé devant un notaire ou écrit de votre main, daté et signé.
Souscrire une assurance obsèques
Une assurance obsèques permet de financer les frais liés à vos funérailles. Les contrats varient en fonction des prestations souhaitées, il est donc important de comparer les offres pour choisir celle qui convient le mieux à vos attentes.
Informer ses proches
Discutez avec vos proches de vos souhaits en matière de funérailles, de cérémonie et d'inhumation ou de crémation. Cela leur permettra de respecter vos volontés et d'être moins désemparés lors de votre départ.
II. Préparer les obsèques
Choisir une entreprise de pompes funèbres
Il est recommandé de contacter plusieurs entreprises de pompes funèbres pour comparer leurs tarifs et prestations. N'hésitez pas à demander un devis détaillé et à vous renseigner sur les services proposés.
Se renseigner sur les démarches auprès de la mairie
La mairie de votre commune est responsable de la gestion des cimetières et des crématoriums. Renseignez-vous sur les modalités d'acquisition d'une concession funéraire et sur les démarches à suivre pour organiser une inhumation ou une crémation.
Prévoir le déroulement de la cérémonie
En fonction de vos convictions religieuses ou philosophiques, vous pouvez choisir une cérémonie religieuse, laïque ou une simple bénédiction. Pensez à choisir les textes, les chants et les intervenants pour personnaliser cette dernière.
III. Laisser des consignes claires
Rédiger une lettre de dernières volontés
Cette lettre peut contenir des instructions précises sur le déroulement de vos obsèques, l'organisation de votre succession ou encore des messages à transmettre à vos proches. Veillez à laisser cette lettre en lieu sûr et à informer une personne de confiance de son existence.
Constituer un dossier regroupant les documents importants
Rassemblez les documents suivants : acte de naissance, carte d'identité, livret de famille, acte de mariage ou de divorce, contrat d'assurance obsèques, etc. Ce dossier facilitera les démarches administratives pour vos proches.
Conclusion
Préparer son décès en Polynésie française est un acte responsable qui permet de soulager ses proches et d'assurer le respect de ses dernières volontés. En anticipant les démarches administratives, en organisant les obsèques et en laissant des consignes claires, vous offrez à vos proches la possibilité de vivre votre départ en toute sérénité.
N'oubliez pas que le dialogue est essentiel pour préparer votre départ : parlez-en avec vos proches et n'hésitez pas à solliciter l'aide de professionnels, tels que les notaires et les entreprises de pompes funèbres, pour vous accompagner dans ces démarches.
Sources :
Il est important de se référer à ces sources pour obtenir des informations à jour et adaptées à votre situation personnelle. La réglementation et les procédures peuvent évoluer, il est donc essentiel de se tenir informé pour préparer au mieux votre décès en Polynésie française.
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